Je me suis officiellement mise à la course à pied … enfin j’essaie …

 

La course à pied et moi c’est une longue histoire … d’échecs ! Mes premières expériences dont j’ai souvenir remontent à l’école primaire. Dans tous les cycles de sport, il y a au moins une fois de la course à pied dans l’année et … je détestais ça ! Oui forcément !
La raison principale : aucune endurance ! 200m à courir et j’étais déjà essoufflée et épuisée. Donc autant dire que je ne prenais pas vraiment plaisir à pratiquer ce sport à l’école et que je n’en garde pas un très bon souvenir.

 

Passons sur ces années scolaire ! Allons maintenant à mes 18 ans. J’habite à Dijon, je fais un peu de fitness à la fac mais rien d’extraordinaire et j’ai ma meilleure amie du moment qui court beaucoup, depuis toujours. Elle prend beaucoup de plaisir à pratiquer ce sport et est ultra motivante. Si je retentais l’expérience du coup pour pouvoir un jour la suivre !

Mes premières sorties ? Vous vous en doutez … un désastre ! 2 min à courir, 10 min pour m’en remettre. Quel niveau !! Mais même après ces coups durs, ce qui me marquait le plus c’était cette sensation de bien-être, de plénitude que je pouvais ressentir après mes minuscules sorties course. La joie des endorphines ! Du coup je ne me suis pas découragée … tout de suite. 😉

 

La clé pour réussir ? Y aller progressivement.

 

J’ai cherché un peu sur internet et je me suis trouvé un plan d’entrainement qui me correspondait tout à fait. Pour le voir c’est ici !
Ce plan m’a permis d’accepter une chose que je trouvais totalement honteuse : marcher pendant une sortie course ! Au départ, si je m’arrêtais de courir pour marcher pendant une sortie running, je me disais que j’étais vraiment trop nulle et que je n’avais aucune condition physique (ce qui n’était pas totalement faux mais en même temps c’était plutôt décourageant et pas forcément bon pour ma confiance en moi). Et ce plan d’entraînement a été une révélation ! Si ! J’ai le droit de marcher ! Et c’est en alternant phase de marche et de course que je progresserais !
Et effectivement, j’ai eu l’impression de progresser à vu d’oeil.

 

Attention spoiler

 

Je ne suis pas allée au bout des 6 semaines la première fois que je me suis mise à suivre ce plan. Deuxième spoiler, j’ai repris ce plan d’entraînement à zéro de nombreuses fois entre mes 18 et … aujourd’hui !

 

Le plus important c’est que ce plan me motivait à courir et ça c’était le top ! Je n’étais plus honteuse de marcher pendant mes séances puisque je savais que ça faisait parti du plan et surtout je ne lâchais pas. S’il y avait une séance que je ne réussissais pas du premier coup, c’est pas grave, je la retentais la fois d’après. S’il y avait une séance qui m’avait parue dure et que je n’étais pas prête à passer à la suivante, ce n’était pas grave, je refaisais la même séance jusqu’à ce que je me sente à l’aise ! Donc autant dire que sur 6 semaines, je n’avais dû atteindre que la 3ème semaine du plan d’entraînement mais je m’en fichais ! Je m’étais enfin mise à courir ! J’arrivais même à faire des sorties avec ma meilleure amie super runneuse ! De merveilleux souvenirs !

 

Et là, patatra.

 

Ben oui, forcément, faut qu’il y ait un soucis. A force de m’entraîner, j’ai fini par découvrir la joie des périostites ! Ces douleurs devant les tibias lorsque l’on fait un effort physique. Je ne rentrerais pas dans les détails médicaux, les causes, les effets, etc. Juste une illustration de ce que ça peut donner. Après avoir commencé à ressentir ces douleurs devant les tibias, j’ai continué un peu à courir mais j’ai vite compris qu’il allait falloir que j’arrête suite à ce jour fatidique.

Jour J : je suis un peu en retard pour aller prendre mon bus. Je le vois arriver, j’ai 50m à courir, même pas peur ! C’est parti ! Et là ! Oui là ! Je fais ces 50m de course, je m’assois dans le bus et je me met à pleurer de douleur.
La douleur aux périostites était devenue tellement intense que simplement d’accélérer le pas en marchant en ville était devenu une torture. Du coup, on arrête tout, fini la course à pied pour moi pendant quelques temps.

 

Après quelques semaines j’ai retenté toute cette expérience : plan d’entraînement progressif, joie de courir, périostite, arrêt. Et encore une fois, et une autre. Et puis finalement j’ai complètement arrêté d’essayer et je me suis contentée de la fitness à la fac.

 

Mais je n’ai pas complètement abandonné

 

J’ai eu plusieurs expériences de course à pied dans les années qui ont suivi. A Strasbourg par exemple, lorsque j’allais voir mon compagnon du moment. Je pense que mes sessions de course à Strasbourg ont été les plus belles de ma vie, oui oui carrément ! Moi qui n’ai aucun sens de l’orientation et qui allait dans cette ville juste 2-3 jours quelques fois dans l’année, j’avais compris que si je suivais le canal qui faisait le tour de la vieille ville, au moins j’étais sûre de ne pas me perdre et de pouvoir profiter du paysage tout en me dépensant. J’avoue que c’est là bas que j’ai fait mes meilleurs temps, mes meilleures sorties, mes plus longues sorties ! Le tour que j’avais trouvé faisait 5km entre l’appartement, le tour du canal et le retour. Je faisais ces 5km sans même m’en rendre compte, un jour j’ai même fait 2 fois le tour sans soucis ! Satisfaction suprême ! De retour à Dijon, après la satisfaction de cette sortie strasbourgeoise plus que réussie, je n’ai même pas été capable d’aligner 4 bornes. Comme quoi, le cadre joue pas mal …

Ensuite j’ai déménagé à Grenoble fin 2016 et j’ai décidé de retenter l’expérience ! Bon pas fin 2016 parce qu’à Grenoble il fait froid l’hiver et que je n’ai pas encore la motivation suffisante pour courir quand il fait trop froid ou quand il fait trop chaud. Quelle sportive !
Mais du coup en 2017 j’ai repris mon plan d’entraînement, et j’ai continué à courir plus ou moins régulièrement jusqu’à aujourd’hui. J’ai eu de beaux pics d’amélioration comme lors de mon 1er 10km au Run In Lyon (que je vous détaillerais dans un prochain article) et de beaux pics de démotivation.

 

Mais au final la course à pied reste toujours présente dans mes habitudes.

 

Je n’ai toujours pas atteint ce que je pourrais appeler un “bon niveau” mais le running me permet toujours autant d’évacuer mon stress, mon énervement, ma fatigue et de me sentir complètement détendue, à la limite de l’euphorie après mes sorties.

Et rien que pour ça, rien que pour cet état de satisfaction suprême, je ne pourrais que vous conseiller de tester, vous aussi, la course à pied ! Parce qu’au final, en y réfléchissant bien, on s’en fiche de la distance, du chrono, du record. L’important c’est de se sentir bien dans son corps et dans sa tête et je pense que la course à pied peut être un excellent moyen d’y parvenir et de garder le sourire en toutes circonstances. 😉

Sur ces quelques mots optimistes et positifs, je vous dis à très vite pour mes prochaines aventures, mes prochaines découvertes et pour le prochain sourire en ville !